Chez SmallBusinessAct nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir ». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des startups qui innovent et inspirent.
Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire, … » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.
Aujourd’hui, faites la connaissance de Julien Avezou, co-fondateur de Aheron.
Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Aheron.
Je m’appelle Julien et j’ai 24 ans. J’ai fait une formation en école de commerce en Angleterre, à l’Université de Warwick, au nord de Londres.
J’ai toujours aimé créer des petits business pour m’occuper et réaliser des challenges. J’ai donc créé un petit business de livraison de sushis sur mon campus universitaire, puis une petite agence d’évènementiel dans la plongée sous-marine.
Mon entreprise actuelle, Aheron, est née d’un mélange de patience et d’opportunités.
J’avais acheté un drone quand j’étais à l’université, parce que j’ai toujours aimé produire des vidéos et je me disais qu’avec un drone, je pourrais améliorer la qualité de ces dernières.
C’était vraiment un usage de loisir au départ !
Après, je suis allé sur internet et j’ai vu que sur le marché américain, le drone pouvait avoir plusieurs usages professionnels, surtout dans le domaine de l’immobilier.
En regardant le marché français, surtout là où je vis en Île-de-France, j’ai vu que le marché est loin d’être saturé, et je me suis dit qu’il y avait peut-être une opportunité à saisir ?
D’autant plus qu’en région parisienne, l’écosystème du marché immobilier est très dynamique.
Je me suis dit « pourquoi pas me lancer ?».
Aheron est officiellement lancée depuis octobre 2017, après avoir investi 6 mois en développement.
Aujourd’hui, avec mon associé Dennis, on travaille avec plusieurs agences au niveau local, mais aussi avec de grands réseaux du type Century 21, Laforêt, Stéphane Plaza Immobilier, etc.
Nous opérons dans le milieu immobilier et uniquement en région Île-de-France pour l’instant.
Quelle est la valeur ajoutée de Aheron?
Notre mission, c’est d’apporter aux professionnels de l’immobilier un avantage compétitif, grâce à une création visuelle innovante qui combine plusieurs appareils : des drones, des caméras dynamiques, des appareils photo, etc. et qui révolutionne la communication traditionnelle du secteur.
Chaque bien a son histoire à raconter.
Nous essayons au maximum, en travaillant avec l’agence immobilière, de raconter des histoires, de les scénariser et de créer des contenus vidéo engageants à diffuser sur leurs réseaux sociaux afin de mieux cibler des acheteurs potentiels.
Nous leur apportons, aussi, des éléments de conseil, parce que certaines agences ne savent pas comment optimiser leur usage des réseaux sociaux ou encore créer une communauté.
Nous offrons ce service d’accompagnement en plus de la création de vidéo.
Par rapport à des concurrents de plus grande taille, nous avons choisi de restreindre notre zone d’activité ainsi que notre taille pour rester à l’écoute de nos clients et pour pouvoir leur proposer une offre vraiment personnalisée et de qualité.
Une anecdote à nous raconter?
Oui, tout à fait ! Pour le premier drone que j’avais acheté, j’avais réussi à me le financer en remportant un tournoi de poker.
Quand j’étais à l’université, j’adorais vraiment le poker. Sans ce tournoi, je n’aurai pas pu acheter mon premier drone et je ne serai pas en train de vous parler aujourd’hui.
Cette anecdote comporte un message : il faut suivre ses passions!
J’étais vraiment fan de poker et j’y ai investi pas mal de temps. Le fait d’avoir remporté un tournoi aussi important m’a donné un sentiment d’accomplissement et m’a donné envie d’enchainer avec un autre projet.
Finalement, c’est ce qui a permis l’achat de ce drone.
On peut dire aussi que cela a été le point de départ de notre société actuelle.
Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?
Tous ces facteurs sont importants.
Dans mon secteur d’activité en particulier, je dirais « bien vendre » car nos prestations restent assez novatrices dans un secteur qui n’a pas encore connu une transformation digitale intégrale.
Il faut faire comprendre au client tous les avantages de nos services, qu’ils ignorent souvent. Donc, savoir bien expliquer et bien vendre nos services est primordial dans notre métier.
On aime bien le contact humain, on privilégie beaucoup le porte à porte pour démarcher de nouveaux clients et on arrive avec du matériel de démonstration.
Le fait d’engager le prospect directement, en face à face, augmente considérablement nos chances de signer de nouveaux contrats.
Le deuxième point, c’est de vraiment se concentrer sur le produit et sa description, et non sur le prix. Parce que le prix, au final, reste un élément secondaire, à partir duquel on peut toujours négocier une fois que le client est fan du produit.
Quel est le plus grand frein à votre croissance?
Je dirais les Ressources Humaines.
Pour le moment, on est une entreprise très jeune (6 mois d’existence) et nous ne sommes que deux dans la société.
Du coup, nous connaissons une croissance plus lente que si nous étions plus nombreux. Mais c’est un choix calculé.
La plus grande difficulté c’est la discipline de soi. Il n’y a personne pour te dire quoi faire.
Il n’y a pas d’heure de début et de fin de travail, comme dans un travail classique.
Il faut vraiment choisir un projet passionnant, un projet qui tient à cœur. Sinon, à long terme, je ne pense pas que ça pourrait durer.
Le top 3 de vos plus grands challenges?
Tout d’abord la polyvalence !
Le fait de jongler entre les tâches, de passer de la comptabilité à la prospection, au montage vidéo, tout ça en l’espace de quelques heures, peut être, parfois, assez difficile.
Deuxièmement, s’adapter à l’évolution du marché.
C’est-à-dire rester toujours vif, vigilant, observer les concurrents, etc.
Troisièmement, je dirais maintenir un niveau de santé adéquat !
Il faut toujours trouver du temps pour soi, le temps pour faire du sport, bien récupérer et faire de bonnes nuits de sommeil.
Comment conciliez-vous travail et vie privée ?
J’arrive toujours à me réserver quelques moments de détente, je pense que c’est super important, surtout après avoir enchaîné une série de longues journées au travail.
Je pense qu’en tant qu’entrepreneur, on a le privilège d’avoir un contrôle sur son quotidien, donc je pense que c’est dommage de gâcher ce privilège en se limitant simplement au travail.
Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent entreprendre?
Le premier conseil que je donnerais, ce serait tout d’abord de prendre le temps de s’écouter vraiment et de se poser les questions fondamentales : qu’est-ce qui vous rend heureux ? Qu’est-ce que vous avez envie de faire ?
Je pense que dans notre société aujourd’hui, rapidité rime avec efficacité. On n’a pas vraiment le temps pour s’arrêter et se poser des questions comme ça, du coup parfois les gens s’engagent dans la vie active trop rapidement.
Mon deuxième conseil, c’est de bien s’entourer, avec les bonnes personnes. C’est toujours rassurant d’avoir quelqu’un pour t’épauler dans les moments difficiles.
Voilà, ça sera mes deux conseils.
Une citation ou un livre favori ? Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?
Une citation de Flaubert que j’aime bien : « le succès est une conséquence et non un but ». J’aime bien, parce qu’on ne travaille pas pour gagner de l’argent, mais en fait c’est le parcours aussi qui est intéressant.
J’écoute la musique chill-house, des playlists qu’on trouve sur Youtube. C’est un genre de musique un peu électronique chill, tout simplement parce que c’est assez reposant, c’est une bonne musique de fond.
Une expérience ou réussite à nous raconter?
Un voyage par exemple, j’adore voyager.
Voilà, une fois avec deux amis, on a pris des Kayaks, on a fait le tour de Corse, environ 1600 km en un mois. On dormait sur les plages etc. Je recommanderais une expérience de ce genre à quiconque.
Votre 11ème commandement serait?
Le partage! Partager son bonheur et ses expériences, parce que quand on les partage, on les apprécie plus.