Chez SmallBusinessAct, nous pensons que les expériences sont faites pour être partagées. C’est pour cela que nous avons consacré une rubrique spéciale sur notre blog : « les entrepreneurs à découvrir». Nous y mettons en avant des entrepreneurs et des start up qui innovent et inspirent.
Si vous pensez, comme nous, que les mots « entreprendre, réussir, innover, audace, relever des défis, passion, visionnaire… » font partie de la même famille, alors continuez votre lecture et découvrez des expériences riches et motivantes.
Aujourd’hui, faites la connaissance de Clément Henry, co-fondateur de Solen.
Parlez-nous un peu de vous, de votre parcours et de Solen ?
Je m’appelle Clément Henry, je suis ingénieur et j’ai complété ma formation par un diplôme d’école de commerce. C’est là que j’ai rencontré mes deux associés, Thomas et Enzo qui, comme moi, avaient fait une école d’ingénieur auparavant.
Enzo est spécialisé en informatique et Thomas dans le secteur énergétique.
Solen est née d’un projet académique destiné à favoriser la création d’entreprise au sein de l’école.
Ayant eu de la part du jury un très bon retour et des encouragements pour continuer l’aventure une fois le projet académique terminé, nous avons décidé de lancer Solen au-delà des murs de l’école.
Solen, qui signifie soleil en suédois, a été créée en 2016.
Elle traite le problème de la luminosité à travers une application mobile qui permet de calculer et de simuler le taux de luminosité et d’ensoleillement d’un lieu, en prenant une simple photo avec son smartphone, à partir d’une technologie qu’on a développée nous-mêmes.
Au départ, l’application était dédiée au grand public, pour que les gens puissent calculer le taux de luminosité et d’ensoleillement des terrasses, avant de prendre un verre par exemple, mais nous nous sommes tout de suite aperçus que cela n’était pas le bon modèle économique.
Nous avons par la suite basculé vers l’immobilier, en partant du constat que l’un des trois premiers critères, lors de l’achat d’un appartement, est la luminosité, avec le prix et la localisation géographique.
Nous nous sommes donc rendus compte qu’il n’y avait pas d’indicateur sur le marché qui permette de comparer la luminosité entre deux appartements, d’où notre modèle économique actuel.
Quelle est la valeur ajoutée de Solen ?
Avant la création de Solen, quand on voulait acheter un appartement, il fallait le visiter plusieurs fois par jour et à plusieurs saisons pour avoir une idée réelle de sa luminosité. Notre solution permet de quantifier et d’objectiver cette information capitale.
L’achat d’un appartement est l’achat d’une vie, avec une moyenne de 220 000 euros pour un bien immobilier en France. Donc avant de faire un investissement, c’est primordial d’avoir des informations claires et objectives.
Une anecdote à nous raconter ?
Oui, en ce qui concerne le choix du nom de notre entreprise. Nous voulions avoir la traduction du mot soleil, en excluant l’anglais et l’espagnol.
Après avoir fait différentes recherches, nous nous sommes arrêtés sur le mot « solen » qui veut dire soleil en suédois et que nous avons trouvé joli.
Pour entreprendre et réussir, quel serait le premier facteur de succès?
Mon premier facteur de succès est de savoir s’entourer des bonnes personnes et d’avoir la bonne équipe d’associés qui nous permet d’avancer ensemble vers le même objectif.
C’est hyper important aujourd’hui : quand vous lancez une entreprise, vous devez impérativement être en confiance avec vos associés.
Quel est le plus grand frein à votre croissance?
Je dirais les Ressources Humaines.
Aujourd’hui, il manque du monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Mais nous sommes en plein processus de recrutements, donc ce problème sera réglé prochainement.
La plus grande difficulté serait de savoir prioriser, c’est-à-dire savoir ce qui est vraiment important et urgent sur la « to do List » que nous avons à réaliser dans la journée. Comme nous n’avons jamais le temps de tout faire, il faut bien choisir nos priorités.
Le top 3 de vos plus grands challenges
Pour le top trois de mes plus grands challenges au quotidien, je dirais :
- Vendre ma solution, en premier lieu.
- Bien communiquer avec mes équipes.
- Savoir s’entourer et demander conseil.
Je me remets souvent en question, je ne prends pas les choses comme acquises et j’essaye toujours de garder un bon état d’esprit.
Comment conciliez-vous votre travail et vie privée ?
Disons que la première année on ne concilie pas forcément, car la création d’entreprise est un vrai sprint, surtout au début.
Ensuite, il faut savoir prendre le temps de souffler, s’accorder du temps le week-end et prendre quelques jours de vacances de temps en temps.
Un conseil pour celles et ceux qui souhaitent créer leur entreprise?
Il ne faut surtout pas avoir peur de se lancer, ni de se poser trop de questions ! Quand on a une idée plausible, il faut foncer.
Une citation ou un livre favori? Qu’écoutez-vous comme musique en ce moment ?
Il y a un livre sur l’entrepreneuriat que j’ai beaucoup aimé. C’est est un livre de Jean Baptiste Rudelle, dont le titre est : « On m’avait dit que c’était impossible ».
J’écoute le dernier album de MC Solaar.
Une expérience ou réussite à nous raconter?
Je dirais que notre réussite, c’est la signature de notre premier gros client.
Votre 11ème commandement serait ?
Je dirais que c’est de faire les choses avec passion.